Philo Decrypte
L'actualité avec philosophie

Pas toujours facile pour les médias d’analyser l’actualité. Car les journalistes sont
souvent obligés de réagir en urgence sans avoir le recul nécessaire alors que les experts, appelés à la rescousse, sont parfois enfermés dans leurs compétences.
Pour tenter de proposer un autre regard, Jean-Noël Dumont, philosophe,
et Philippe Brunet-Lecomte, journaliste, ont décidé de relever le défi. En proposant
chaque mois à Lyon, un moment de réflexion sur un sujet qui domine l’actualité
sous forme d’un entretien, questions-réponses, avec une personnalité.
Pas de la philosophie pure et dure à la grecque. Mais de la distance, un peu de "sagesse" et
de "savoir". Avec une exigence : savoir écouter ceux avec qui on est pas d'accord.
Education Nationale, Ukraine, Europe, immigration, dette française, culture...
Du préfet Didier Leschi au juriste Gilles Martin-Genier, en passant par les journalistes Jean-Marc Daniel ou Mohamed Sifaoui... Ils se sont déjà exprimés devant Philo Décrypte. Des interventions publiques suivies d’un débat qui se déroulent toujours entre 12h30 et 14h. Enregistrées et rediffusées en podcast.
Si vous avez en tête un sujet à traiter ou une personnalité à inviter, faites vos suggestions sur l'onglet contact ou sur p.brunetlecomte@gmail.com
Secrets et mensonges
Par Francesca Charbonnier
auteur du roman
"Les Maisons Bleues"
Jeudi 5 juin 18h-20h
au Café 203
7 quai Fulchiron Lyon 5
Faut-il déclarer la "guerre"
à l'Algérie ?
Par Pierre Vermeren,
universitaire spécialiste des pays arabes
agrégé d'histoire et normalien
auteur d'une "Histoire de l'Algérie contemporaine"
Jeudi 26 juin 12h30-14h au Collège Hôtel
5 place Saint Paul Lyon 5
Inscriptions impératives
p.brunetlecomte@gmail.com ou sur contact
Participation libre aux frais
https://www.onparticipe.fr/c/Rb9R66YQ

Pierre Vermeren, normalien et agrégé d'histoire,
auteur de "Histoire de l'Algérie contemporaine" qui éclaire de façon magistrale le débat
autour des relations franco-algériennes.
«L’Algérie
vers l’inconnu»
Universitaire auteur de nombreux ouvrages sur les pays arabes, Maghreb notamment, Pierre Vermeren vient de publier une «Histoire de l’Algérie contemporaine» qui fait référence.
D’où son invitation le 26 juin par Philo Décrypte qui posera
à ce normalien agrégé d’histoire, très présent dans les médias,
une question sensible : Faut-il déclarer «la guerre» à l’Algérie ?
L’Algérie est-elle un mirage ? C’est la question un peu provoc qu’on pourrait se poser en refermant cette "Histoire contemporaine de l’Algérie».
D’autant plus que dès la première page, Pierre Vermeren donne le ton en pointant les quatre grandes séquences qui font cette histoire. Deux «labourées« et «sur-investies» par les historiens : la colonisation et la guerre d’Algérie. Mais deux autres «oubliées» ou «ignorées» par les historiens : avant et après cette Algérie française, c’est à dire trois siècles de domination ottomane et 63 ans d’Algérie algérienne.
D’ailleurs cet expert souligne que tenter de comprendre cette Algérie compliquée est un sacré défi. Car il n’est pas toujours facile de porter un regard «apaisé» en tenant à distance «les passions».
Géographie d’abord en quelques mots. Avec son immense Sahara, l’Algérie est aujourd’hui le plus grand pays d’Afrique, 2,4 millions de km2, plus de quatre fois la France. Un territoire qui collectionnera au fil des siècles une dizaine d’appellations Maurétanie Césarienne, pays des Maures, Berbérie, Etats barbaresque… Avant de se proclamer Al Djazaïr. Longtemps un territoire sans vraies frontières qui lui aussi va évoluer au fil de l’histoire. Mais sa population reste relativement modeste, aujourd’hui 46 millions d’algériens auquel il faut certes ajouter une diaspora significative, 5 millions rien qu’en France.
Piraterie et esclavage
Un vaste espace faiblement peuplé avec des territoires très divers voire antagonistes. Ce qui souligne cette complexité algérienne. De quoi expliquer sans doute son nationalisme enflammé pour tenter d’unifier ces contradictions ?
D’autant plus que cette terre peuplée à l’origine de Berbères a été colonisée par les phéniciens, les carthaginois, les romains… Et conquise au VIIème par les arabes qui islamisent le Maghreb. Près d’un millénaire de soumission pour cette future Algérie qui se caractérise par «une grande diversité politique et culturelle», les tribus jouant un rôle clef y compris quand l’Empire Ottoman inaugure trois siècles de domination où ce port de la Méditerranée qui devient un centre très actif de piraterie et d’esclavage. Jusqu’à l’invasion française alors que cet empire musulman décline après avoir étendu son emprise sur trois continents Asie, Europe et Afrique avec pour capitale Istanbul, Constantinople à l’époque, où règne le sultan, représentant d’Allah sur terre.
C’est là que démarre le livre de Pierre Vermeren qui en quelques pages dresse un état des lieux de ce «Maghreb central» quand la France débarque le 14 juin 1830 prés d’Alger. Le début d’une guerre de conquête sanglante.
Le prétexte c’est le fameux coup d’éventail donné par le Dey d’Alger au consul de France. Mais c’est surtout le souvenir des actes de pirateries qui ont longtemps fait de la Méditerranée une mer dangereuse avec de nombreuses prises d’otages européens négociés contre rançon ou réduits en esclavage. Un stock de plusieurs dizaines de milliers de «captifs» à la grande époque de la «course». Commerce prospère adossé à un important trafic d’esclaves africains.
Mais la colonisation turque est «souple», centrée sur quelques villes avec cependant une levée d’impôts acheminés à Istanbul et une armée aux ordres. D’autant qu’au début du XIXème, l’Algérie compte plus de 450 tribus arabes et berbères portant le nom de leur fondateur et revendiquant chacun avec fierté une identité propre.
«Une absence totale de conscience nationale » souligne l’historien avec «des tribus au mieux d’abord soucieuses de leur indépendance».
Formé dans les armées de Napoléon qui avait d’ailleurs envisagé de conquérir Alger dans son élan égyptien, le général Bugeaud avec plus de 100 000 hommes va mener une stratégie de «terre brûlée». Déterminé et brutal. Mais il se heurte à une résistance inattendue d’un personnage mythique l’Emir Abdlekader. Prince arabe, ouvert et intelligent, qui va tenir tête à l’armée française. Une «guerre totale» qui se prolonge pendant plusieurs dizaines d’années et provoque plus de 300 000 morts avant que la France réussisse à «pacifier» sa nouvelle «possession». Inaugurant ainsi 130 ans d’occupation.
Après avoir un peu hésité, elle décide de s’implanter durablement en Algérie. En estimant qu’elle «libère» ce territoire des ottomans et qu’elle va mener une mission «civilisatrice».
Les musulmans sont majoritaires notamment dans les zones rurales mais dans certaines villes vivent des communautés juives implantées depuis longtemps. «Un grand mélange méditerranéen». Les Français alors impulser «une colonisation de peuplement». En incitant à venir s’implanter en Algérie des européens à qui sont attribuées des terres agricoles confisquées, mais aussi des commerçants, des enseignants, des fonctionnaires… Avec une organisation en trois départements et une administration soutenue par une présence militaire forte.
«L’Algérie est mon pays,
l’islam est ma religion, l’arabe est ma langue»
Une pyramide sociale très coloniale avec au sommet des fonctionnaires français alors qu’à la base les algériens de souche restent des «sujets» et des «indigènes». Colonisation soutenue sans réserve par la gauche française qui tient alors des discours enflammés, Jules Ferry notamment. L’Algérie étant considérée comme «un morceau de France»
D’ailleurs ces indigènes vont jouer un rôle décisif au cours des deux guerres mondiales où ils vont être mobilisés en masse pour soutenir l’armée tricolore dans son affrontement avec l’Allemagne. 300 000 hommes uniquement pour la seconde. Avec de nombreux morts, des soldats promus et décorés mais aussi de belles promesses des autorités et même une égalité citoyenne.
Ce qui va créer une profonde déception. Et une révolte notamment à Sétif en mai 1945 où pour la première fois on revendique l’indépendance. Suivie d’une «répression aveugle», des milliers de morts, qui va lancer le mouvement de libération. Une dizaine d’années où s’affrontent deux mouvements et deux hommes. Le MNA de Messali Hadj ancien communiste mais francophile qui refuse la lutte armée et préconise une négociation avec la France alors que le FLN tenu par Houari Boumedienne prône «une révolution socialiste» et engage «une guerre révolutionnaire» pour obtenir par les armes le départ de la France. Affrontement qui là encore provoque des milliers de morts. Avec la Toussaint Rouge en octobre 54 et une série d’attentats, le FLN. Mouvement soutenu cette fois par une partie de la gauche française.
C’est la guerre d’Algérie pilotée par Boumédienne, personnage austère et inflexible qui «refuse la primauté du politique sur le militaire» et proclame «la victoire on ne nous la donne pas, on l’arrache». Il dessine alors une Algérie indépendante autour de trois principes fondamentaux : une terre, une langue et une religion. Avec un slogan gravé dans le marbre : «L’Algérie est mon pays, l’islam est ma religion, l’arabe est ma langue»
La 4ème République malgré ses divisions et ses gouvernements éphémères se mobilise. En envoyant sur l’autre rive de la Méditerranée jusqu’à 500 000 hommes ! Mais le général De Gaulle avec son «je vous ai compris» à l’Algérie française qui lui permet d’accéder au pouvoir va alors organiser la fin de la colonisation. Avec un double référendum qui la plébiscite, couronné par les accords d’Evian. Suivie là encore avec le retrait de la France par des massacres visant notamment les harkis, autour de 50 000 morts.
C’est le début d’une Algérie algérienne qui à l’époque ne dispose pas encore des revenus du pétrole et du gaz. Tandis que la France continue à réaliser ses essais nucléaires dans le Sahara.
Logiquement Boumédienne devient alors «le vrai patron de l’Algérie» et impose ses hommes à la tête du pays qu’il va organiser sur «le modèle français» : une administration puissante, une forte centralisation… Avec en plus, la fameuse Sécurité Militaire calquée sur le KGB russe qui impose sa loi et réduit au silence la moindre opposition.
«Seul l’Etat peut fabriquer la nation et faire correspondre l’idéologie nationnaliste arabo-islamique à la réalité» souligne Pierre Vermeren.
C’est le début d’une «révolution socialiste» avec nationalisation de la plupart des entreprises et réforme agraire mais aussi développement d’une industrie lourde. Les fonctionnaires représentent plus de 40% de la population active mais ils sont mal payés. Ce qui encourage la corruption. En revanche à partir des années 70, le pétrole et le gaz nationalisés qui représentent la quasi totalité des exportations et dont le prix augmente, permettent de financer ce «système».
Immobilisme total
avec une économie sous perfusion
Après la mort de Boumédienne en 1978, les anciens moudjahidin du FLN continuent à tenir le pays. Mais «une ouverture» politique se dessine progressivement qui débouche sur des élections législatives qui permettent en décembre 1991 aux islamistes du FIS de réaliser un score impressionnant. L’armée met son véto. Et c’est le début de dix années terribles. Guerre civile qui va tétaniser le pays où des groupuscules, souvent des jeunes revenus du djihad en Afghanistan, vont terroriser la population, plusieurs centaines de milliers de morts, en provoquant un exil des élites et une paralysie d’une économie déjà sinistrée.
Le pouvoir militaire va alors céder aux islamistes en leur accordant une quasi amnistie. Et surtout en ouvrant la porte à une islamisation de la société. Fermeture des cinémas, des bars, voile obligatoire pour les femmes… Le tout accompagné d’un rejet radical de la France et de tout ce qui est assimilé à une culture occidentale. «Il ne reste plus qu’à un seul prof de français à la fin de la guerre civile».
Eternel ministre des affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, «homme sans qualité» est propulsé par l’armée au pouvoir où il restera une vingtaine d’années. Immobilisme total avec une économie sous perfusion des exportations énergétiques. Mais les algériens ne se rebellent pas car «traumatisés» par la guerre civile.
Jusqu’à l’Hirak où la jeunesse descend pacifiquement dans la rue pour exprimer son exaspération, contester «l’état militaire» au pouvoir depuis 1962 et réclamer une respiration démocratique. Seul le COVID permettra d’étouffer ce mouvement. L’armée décide alors de destituer Bouteflika, vieux, malade et devenu fantomatique ainsi que son clan pour le remplacer par l’actuel président Teboune.
Les militaires qui tiennent toujours le pouvoir continuent à cultiver cette fameuse «rente mémorielle» en instrumentalisant la colonisation pour tenter de faire oublier leurs échecs. Et les aspirations des algériens. Seuls «espoirs» pour les jeunes algériens : «devenir fonctionnaire» ou «émigrer».
Malgré «une mystique de l’Etat» qui a surtout généré bureaucratie et corruption, malgré une richesse énergétique mais qui a été gaspillé par une révolution «socialiste», malgré une armée dont la seule grande victoire depuis l’indépendance a été d’instaurer un pouvoir policier,
malgré les grands discours nationalistes d’autant plus radical que cette nation est encore jeune et fragile…. Malgré tout, l’Algérie est aujourd’hui dans une impasse.
Une histoire marquée par la violence et des affrontements entre algériens. Entre les tribus, arabes et berbères, entre collaborateurs et résistants, entre réformistes et révolutionnaires au cours de la guerre d’indépendance. Mais aussi entre islamistes et laïcs, entre démocrates et militaires… Entre ceux qui regardent vers l’Orient ou vers l’Occident.
«L’Algérie vers l’inconnu» conclut Pierre Vermeren. D’où l’invitation de Philo Décrypte pour demander à cet éminent historien de répondre à une question sensible vu les rapports tendus avec la France : Faut-il déclarer la guerre à l’Algérie ? Une façon de l’interroger sur quel chemin s’engager en tenant compte justement de l’histoire compliquée de ce pays qui a marqué en profondeur son identité, ses aspirations et même sa psychologie. Sans se laisser piéger par les mirages, les illusions.

Podcasts
Chaque séquence de Philo Décrypte est enregistré pour réaliser un podcast que vous pouvez écouter en cliquant sur l’onglet podcast. Le dernier mise en ligne :
Donald Trump va-t-il se planter de façon magistrale ou au contraire va-t-il réussir de façon magistrale ? Et quelles seront les prochains épisodes de cette incroyable série télé qui tient en haleine toute la planète ?
Il faut reconnaitre que ce show man a déjoué tous les pronostics !
Six procès et deux attentats mais il a réussi à se faire réélire.
Et la suite nous réserve sans aucun doute de nouvelle surprise. D’où les questions que tout le monde se pose :
Va-t-il se calmer ? Peut-il évoluer ? Immigrations, bureaucratie, dettes, inflation… Peut-il tenir ses promesses ? Et surtout l’économie américaine va-t-elle tenir le choc ? Quatre mois déjà qu’il s’est installé à la Maison Blanche. Comment réagissent les américains ?
Ukraine, Israël, Taiwan… Arrivera-t-il s’imposer face à la Russie et à la Chine, notamment ?
Pour répondre à ces questions,
Philo Décrypte qui propose chaque mois des moments de réflexion sur l’actualité a invité Anne Toulouse, une journaliste pas comme les autres.
Franco-américaine elle vit dans ce pays-continent qu’elle parcoure depuis une vingtaine d’années. Ancienne correspondante de RFI à Washington, aujourd’hui elle collabore à de nombreux médias mais surtout elle écrit des livres à succès. Trois sur Trump, dont le dernier «L’art de Trumper».
Un regard original sur le phénomène Trump. Tout sauf politique, encore moins moral. Mais libre. Très américain au fond. Résultat une intervention passionnante à écouter en cliquant sur l'onglet podcats

Guillaume Ancel, Julien Dray
et Didier Leschi


A quoi servent
les services secrets ?
C’est la question posée par Philo Décrypte à Jean Guisnel un des rares journalistes qui connait bien cet univers qu’il explore depuis près d’un demi siècle pour Libération puis le Point. Au cours de cet entretien, il va répondre à tout ce qu’on envie de savoir sur ces espions dont on parle beaucoup quand éclate un scandale. De l’affaire Ben Barka à l’affaire Green Peace. sans oublier quelques ratages comme l’incapacité de la DGSE, le service d’espionnage extérieur, à prévoir les Printemps Arabes, les attentats de 2015, l’invasion de la Crimée puis de l’Ukraine...
Alors ils sont nuls ces James Bond français ?
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Julien Dray, jeudi 16 janvier au cours de son intervention devant Philo Décrypte
sur le courage en politique, à Lyon au Fourvière Hôtel