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Pas toujours facile pour les médias d’analyser l’actualité. Car les journalistes sont

souvent obligés de réagir en urgence sans avoir le recul nécessaire alors que les experts, appelés à la rescousse, sont parfois enfermés dans leurs compétences.

Pour tenter de proposer un autre regard, Jean-Noël Dumont, philosophe,

et Philippe Brunet-Lecomte, journaliste, ont décidé de relever le défi. En proposant

chaque mois à Lyon, un moment de réflexion sur un sujet qui domine l’actualité 

sous forme d’un entretien, questions-réponses, avec une personnalité.

Education Nationale, Ukraine, Europe, immigration, dette française, culture... 

Du préfet Didier Leschi  au juriste Gilles Martin-Genier, en passant par les journalistes Jean-Marc Daniel  ou Mohamed Sifaoui... Ils se sont déjà exprimés devant Philo Décrypte. Des interventions publiques suivies d’un débat qui se déroulent toujours entre 12h30 et 14h. Enregistrées et rediffusées en podcast.

Si vous avez en tête un sujet à traiter ou une personnalité à inviter, faites vos suggestions sur l'onglet contact ou sur p.brunetlecomte@gmail.com

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Guerres secrètes

Par Jean Guisnel spécialiste défense 

à Libération puis au Point

auteur de «Histoire secrète de la DGSE »

Jeudi 17 avril 12h30-14h au Collège Hotel 

5 place St Paul Lyon 5

Faut-il avoir peur  de Donald Trump ?

Par Anne Toulouse journaliste franco-américaine 

auteur de «L'art de Trumper»

Jeudi 22 mai 12h30-14h au Collège Hôtel 

5 place St Paul Lyon 5

 

 Inscriptions impératives  

p.brunetlecomte@gmail.com ou sur contact

Participation libre aux frais

https://www.onparticipe.fr/c/Rb9R66YQ

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Jean Guisnel , auteur de "L'histoire secrète de la DGSE"

parlera jeudi 17 avril des guerres secrètes devant Philo Décrypte.

La DGSE au coeur

de la guerre secrète

Invité le 17 avril par Philo Décrypte, un journaliste, expert reconnu du renseignement et auteur d’un livre référence sur la DGSE l’agence chargée de l’espionnage à l’étranger. Jean Guisnel parlera de la guerre secrète notamment cyber qui joue aujourd’hui un rôle clef dans les conflits. Notamment depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine.

Cinq ans déjà et pourtant toujours d’actualité. Il faut dire que cette «Histoire secrète de la DGSE» est une référence signée Jean Guisnel, un journaliste qui a consacré sa vie aux affaires militaires et notamment au renseignement.
Et ce livre a remporté un grand succès d’autant qu’il est paru alors que «Le bureau des légendes» faisait un malheur. Une série de Canal + qui va transformer en héros, ces agents d’un service de renseignement jusque là considéré comme un repaire de «barbouzes» entre voyous et crétins, qui collectionnaient les ratages et les scandales. Comme l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka ou l'affaire Greenpeace. Méprisés y compris dans l’univers militaire.

D’ailleurs ce livre enquête sous-titré «Au coeur du véritable bureau des légendes» consacre un chapitre au tournage de cette série qui non seulement a permis de restaurer l’image de ce service mais aussi de dynamiser le recrutement de façon spectaculaire.
Un livre qui va avoir une deuxième vie, l’année dernière, en rencontrant un nouveau succès en poche. Voilà pourquoi Philo Décrypte a décidé de l’inviter. D’autant plus qu'aujourd’hui on parle beaucoup de guerre secrète car l’essentiel des conflits se joue dans l’ombre. Ecoutes, attaques et manipulations sur internet mais aussi sur le terrain.

«Le coeur du métier c’est la manipulation»

Une DGSE qui s’inscrit au coeur du dispositif français avec la DGSI pour le renseignement intérieur et la DRM, pour le renseignement militaire. Mais cette agence qui opère quasi exclusivement à l’étranger a connu un développement impressionnant. Avec des effectifs qui ont doublé en une quinzaine d’années pour atteindre 8 000 agents aujourd’hui et qui devrait rapidement franchir le cap des 10 000 agents avec un millier de nouvelles recrues chaque année. Trois quarts de civils, un quart de militaires. Le tout soutenu par un budget qui a également doublé pour dépasser désormais le milliard d’euros. Hors fonds secrets !

A «Mortier» surnom de cette agence, comme le boulevard où est implanté son siège à Paris dans deux anciennes casernes, trois grands métiers : les analystes, recrutés désormais dans les meilleurs écoles, qui traitent l’information, rédigent notes et synthèse, les techniciens chargés de la cyber guerre et les «OT» officier traitant qui sur le terrain recrutent des informateurs à l’étranger, sous couverture, la fameuse «légende».

Mais un seul drapeau pour tous ces agents. «Le coeur du métier des agents secrets c’est la manipulation» souligne Guisnel en citant un diplomate. En reconnaissant que c’est un univers de «menteurs» et de «voleurs» pour «la bonne cause» évidement et dans un monde impitoyable où tous les coups sont permis.

Des «grandes oreilles» qui écoutent le monde

Principale mission des services secrets : «éviter les surprises» au pouvoir politique en lui fournissant des informations solides pour qu’il puisse «anticiper» événements, crises et confits avec une priorité : le terrorisme. Et quelques ciblages géographiques : la Chine et la Russie renforcé depuis l’invasion de l’Ukraine. Mais aussi le Moyen Orient sous haute surveillance pour deux raisons «c’est là que se trouvent les énergies que nous consommons et les clients de nos armements». En privilégiant deux univers l’économie et le cyber. Alors que la numérisation générale des sociétés les fragilise notamment dans certains secteurs vitaux comme l’énergie, la santé et les transports.
«La révolution de l’information a tout boulversé dans l’univers du renseignement. La numérisation générale du monde et sa mise en réseau intégrale» souligne Jean Guisnel. Ce qui fragilise les démocraties.
Du coup la DGSE qui est devenue «une maison de geeks» selon un des cadres de l’agence avec une direction technique qui recrute de nombreux ingénieurs et informaticiens tout en s’équipant 
de matériel sophistiqué pour assurer une défense cyber de la France mais aussi répliquer et attaquer ses ennemis.
Des «grandes oreilles» d’abord qui écoutent le monde. Et il y a de quoi faire avec plus de 9 millards de téléphone, essentiellement mobile auxquels il faut ajouter 2 milliards d’ordinateurs, tous ou presque connectés à internet pour une population mondiale de 8 milliards. Conversations, mails et messages. Une source phénoménale d’information d’autant que la tendance est à l’exhibitionnisme y compris de ceux qui se croit à l’abri avec les messageries cryptées

«Une opération clandestine repose
sur la capacité de l’Etat a nié sa responsabilité»

Reste bien sûr une zone d’ombre souvent mise en avant par les détracteurs de «Mortier». Ce sont les fameuses opérations «homo», comme homicide, exécutées par le «service action», un millier d’agents. Avec parfois le concours de «dromes tueurs». Des cibles soigneusement sélectionnées par une cellule baptisée «Hermes» sans doute un clin d’oeil à ce dieu qui était le messager de Zeus !

La liste est longue de ces inavouables missions avec l’aval de l’Elysée et qui restent secrètes sauf exception comme lorsqu’un ancien président de la République, François Hollande, osera «fanfaronner» pour accréditer qu’il a eu «la main ferme» à plusieurs reprises. De la base au sommet, la règle est pourtant de «ne pas s’en vanter» souligne Guisnel en citant un agent avant de rappeler que «le succès d’une opération clandestine repose sur la capacité de l’Etat à nier sa responsabilité».

Et il en profite justement pour raconter un certain nombre d’opérations dont le sauvetage raté de Denis Alex un agent pris en otage par les shebabs, groupe terroriste somalien. Ou les embrouilles dans la Libye de Kadhafi... Digne des meilleurs polars !
Rien à avoir avec «la loi du talion» en vigueur notamment dans les services israéliens qui ne s’en cachent d’ailleurs. Vengeance condamnée par la France, du moins officiellement, car elle n’a pas hésité à faire exploser le chef de Shebab !

«Tenir le renseignement c’est tenir le pouvoir»

Mais les activités de la DGSE sont encadrées par les textes. Notamment ces quelques lignes qui définissent sa mission lorsque cette agence a été créée en 1982: «rechercher et exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France ainsi que détecter et entraver, hors du territoire national les activités dirigées contre les intérêts de la France afin d’en prévenir les conséquences». «Entraver» mot clef pour dire en terme diplomatique neutraliser, c’est à dire éliminer certaines «cibles» jugées dangereuses. Chaque mot est « millimétré» même si la loi a évolué en 2008 puis 2015. D’autant que le ministère des affaires étrangères a pris en douceur le pouvoir à la DGSE, souligne Guisnel en ajoutant «tenir le renseignement c’est tenir le pouvoir». Le pouvoir de l’information. Avec un groupe de diplomates qui s’est baptisé «la secte» et qui tient le service.

Conclusion inspirée de ce journaliste-expert qui dresse une perspective qui semble s’imposer aujourd’hui avec «un vrai renseignement européen» alors que l’Europe semble décider à construire une défense commune où la guerre informationnelle et notamment le cyber joueront un rôle décisif.

Podcasts

​   Chaque séquence de Philo Décrypte             fait l’objet d’un enregistrement

             que vous pouvez écouter

       en cliquant sur l’onglet podcast.                      Le dernier mise en ligne :

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Magistral ! Guillaume Ancel a répondu sans détour le 7 février à la question un peu provoc de Philo Décrypte : A quoi sert l’armée Française ? Un moment fort à écouter et partager.

Car Guillaume Ancel a répondu sans détour à cette question sensible aujourd’hui avec la guerre en Ukraine. Saint Cyr, école de guerre, 20 ans sous les drapeaux, il a participé à de nombreuses interventions Cambodge, Kosovo, Rwanda… Aujourd’hui chroniqueur militaire à France info et France 5. Une expérience qui permet à cet officier de dresser un état des lieux inquiétant : nucléaire, drones, chars, missiles, cyber-guerre…. Pour lui la seule solution c’est de rompre avec «la culture du silence» en ouvrant un vrai débat sur la nécessité de prendre un virage stratégique pour prendre le relais des américains et faire face à la menace russe. Et il propose une solution assez audacieuse ! 

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           Guillaume Ancel et Julien Dray

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Où va la gauche ?

par François Bazin ancien rédacteur en chef du Nouvel Obs et auteur du "Parrain Rouge" sur Pierre Lambert, le gourou du trotskisme qui a formé de nombreuses figures de la gauche et infiltré partis, syndicats et associations de cette famille politique en la radicalisant.

                                                      Janvier 2025

 

Narcotrafic de plus en plus violent

et de plus en plus tentaculaire

par Jean-Michel Décugis, grand reporter au Parisien, 30 ans d'enquête sur le terrain. auteur de "Tueurs à gages".

                                               Décembre 2024 

 

 Justice et politique

par François Falletti, ancien procureur

général de Lyon, Aix et Paris qui analyse

les relations compliquées entre ces deux univers. En évoquant le procès

de Marine Le Pen.

                                                    Novembre 2024

 

Le Hamas dans l’impasse

par Mohamed Sifaoui, journaliste et spécialiste de l’slamisme qui vient de publier un livre sur ce groupe terroriste au coeur

du conflit au Proche Orient

                                                        Octobre 2024

Cinéma en coulisses

par Thierry Frémaux, Festival de Cannes et Institut Lumière, qui vient de publier

«Rue du Premier-Film», parle culture et cinéma. Très librement !

                                                   Septembre 2024

 

La dette française est-elle remboursable ?

Polytechnicien et auteur de «L’argent magique» l’économiste Jean-Marc Daniel répond à cette question tabou au coeur

du débat politique

                                                              Juin 2024

 

L’Europe peut-elle mourir ?

Prof à Sciences Po Paris, auteur du livre référence "Quel avenir pour l'Europe"

et consultant LCI, Patrick Martin Genier répond à la veille des élections européennes

                                                               Mai 2024

 

Faut-il avoir peur de l’Islam ? Scientifique, enseignant pendant des années en Algérie puis professeur à l’Ecole Centrale, Guy Stremsdoerfer chrétien engagé qui a écrit plusieurs ouvrages sur l’Islam répond

à cette question sensible
                                                             Avril 2024

 

Faut-il privatiser l’éducation Nationale ?

Philosophe et pédagogue, Jean-Noël Dumont, est bien placé pour répondre à cette question un peu provocatrice. Alors qu’on s’interroge sur l’enseignement public

                                                             Mars 2024

 

Immigration, entre fantasme et déni par Didier Leschi, directeur de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégra-tion, auteur du "Grand dérangement»

                                                         Février 2024

 

Terre et Guerre,

Jean-Noël Dumont, agrégé de philosophie, inaugure les séquences de Philo Décrypte

en analysant les conflits en cours au delà

des discours guerriers : Ukraine, Proche Orient…             

                                                        Janvier 2024 

                

        

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Julien Dray, jeudi 16 janvier au cours de son intervention

sur le courage en politique au Fourvière Hôtel

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